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Les insectes pollinisateurs

L’abeille est sans doute le pollinisateur le plus connu, mais il est important de ne pas oublier les autres espèces de pollinisateurs.

Il n’est pas toujours simple de déterminer si un insecte posé sur une fleur va jouer un rôle dans la pollinisation. On distingue les insectes floricoles des insectes pollinisateurs. Tous les insectes qui fréquentent les fleurs pour se nourrir de nectar ou de pollen sont dits floricoles. Ce faisant, en passant d’une fleur à une autre, certains insectes transportent involontairement du pollen et assurent ainsi la pollinisation. On peut alors les qualifier de pollinisateurs.

Un même insecte peut être pollinisateur d’une espèce de plante et floricole pour une autre. C’est le cas, par exemple, du bourdon terrestre (Bombus terrestris).

Bombus terrestris

Comme sa langue est courte, il ne peut pas accéder au nectar de certaines fleurs trop profondes. Il lui arrive donc de « tricher » en faisant un trou à la base de la fleur pour prélever le nectar. Dans ce cas, il n’assure plus la pollinisation puisqu’il n’est pas en contact avec les étamines et le pistil ! Il n’est plus qu’un floricole. 

Les diptères

Les diptères se caractérisent par le fait que la deuxième paire d’ailes est remplacée par des balanciers, organes qui interviennent comme des stabilisateurs du vol. Nous en connaissons 140 000 espèces dans le monde dont plus de 8 500 en France métropolitaine.

Parmi les espèces de diptères floricoles, on retrouve les syrphes qui sont des mouches qui ressemblent pour certains à de petites guêpes et sont capables de faire du vol sur place. Ils se nourrissent de pollen ou de nectar avec une trompe adaptée à leur régime alimentaire.

Syrphe

L’une des façons de reconnaitre le syrphe est sa façon de voler : il est à la fois d’une extrême rapidité à détaler et disparaitre de votre vue, tout en étant capable de faire du vol stationnaire comme s’il s’agissait d’un vol d’observation, avant de se ruer sur une fleur.

Les diptères jouent un rôle important pour la pollinisation des petites fleurs, peu attractives pour les gros pollinisateurs. 

Les guêpes

Une partie des guêpes, essentiellement les mâles, sont chargées de récolter du nectar de fleur. Mais on ne les classe pas pour autant dans la catégorie des insectes pollinisateurs. Néanmoins, certaines espèces de guêpes assurent très efficacement le transport de grains de pollen des organes mâles vers les organes femelles des plantes.

Les guêpes sont indispensables pour les figuiers. La guêpe du figuier, nommée guêpe agaonidae, joue le rôle de livreuse de pollen. Elle permet ainsi à l’arbre de réaliser son cycle reproductif en totalité. En biologie, on appelle cette relation mutuelle exclusive le mutualisme : l’insecte et le végétal comptent l’un sur l’autre pour survivre.

guêpe agaonidae

Les coléoptères

Les coléoptères sont des insectes qui se distinguent par leurs ailes antérieures dures et rigides appelées élytres. Elles forment une carapace qui protège l’abdomen et les ailes postérieures membraneuses. Parmi les 300 000 espèces dans le monde, dont près de 11 000 en France métropolitaine, on rencontre de nombreuses espèces floricoles, comme la cétoine dorée, la trichie commune ou l’oedémère noble (dans la photo).

oedémère noble

Les coléoptères consomment souvent les étamines et le pollen : ils sont généralement des pollinisateurs peu efficaces par rapport aux autres groupes d’insectes floricoles. Il faut pourtant noter que les premiers insectes pollinisateurs connus, il y a 200 millions d’années, étaient de petits coléoptères qui fréquentaient des cycas.

Les papillons

Des papillons ou lépidoptères on en connaît plus de 160 000 espèces dans le monde, dont plus de 5 500 en France métropolitaine. Les plus connus sont les papillons dits « de jour  » qui ne comprennent que 250 espèces en métropole. Les autres espèces, souvent plus discrètes, sont dites «  de nuit  » même si certaines vivent le jour. La plupart des espèces de papillons fréquentent les fleurs dont elles récoltent le nectar avec leur longue trompe qui est enroulée en spirale au repos.

paon du jour

Les fourmis 

Fourmi et Pollen

Malgré les glandes qui produisent des substances antibiotiques réduisant la viabilité du pollen et les "éperons" de leurs pattes leur permettant de se nettoyer, les fourmis peuvent transporter du pollen d’une fleur à une autre.

L'attirance des fleurs

Les insectes sont attirés par les couleurs des fleurs, pour la forme et les informations portées par le découpage et l’ornementation des pétales. De façon générale, on distingue les fleurs à symétrie radiale (par exemple la bourrache), qui permettent diverses positions et attirent de nombreux insectes, et les fleurs à symétrie bilatérale (par exemple la sauge) qui portent plus d’informations pour le positionnement de l’insecte et sont généralement associées à un plus petit nombre d’insectes floricoles.

Bourrache et sauge

Les pétales sont également ornementés de lignes, de taches, de points qui servent à guider l’insecte vers le nectar ; on parle d’ailleurs de guides nectarifères. Enfin, les insectes sont attirés par l’odeur des fleurs qui peut être agréable ou désagréable à nos sens. C’est la conjugaison de ces facteurs qui attire tel ou tel pollinisateur.

Pour en savoir plus sur le processus de pollinisation veuillez consulter notre article Comprendre la pollinisation par les abeilles.

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